Également appelé gyropode, l’hoverboard connait depuis quelques années un succès croissant auprès des enfants et des adolescents. En effet, ce moyen de transport révolutionnaire à la fois ludique et pratique bénéficie d’une image d’objet cool et tendance. Et pour cause, en embarquant des LED, en proposant des couleurs flashy et parfois même des hauts parleurs intégrés pour écouter la musique depuis son smartphone, tout est fait pour séduire les ados et les jeunes adultes. Mais attention, si l’hoverboard est souvent présenté comme un jouet, il n’en demeure pas moins un mode de transport embarquant des technologies de pointe, tel que des capteurs et moteurs gyroscopique. De ce fait, une attention particulière doit être portée à l’hoverboard et à sa pratique. De là dire que le gyropode est dangereux…

L’hoverboard aussi dangereux que le trampoline ?

Ce parallèle proposé dans la presse est particulièrement intéressant car il met en relation deux équipements qui connaissent un véritable succès auprès des jeunes et des enfants et qui seraient susceptible d’occasionner des accidents. En effet, depuis quelques années, le retour des beaux jours rime également pour les urgences avec une augmentation notable des fractures et entorses découlant de l’utilisation de trampolines. Une récente américaine fait un constat similaire en mettant en lumière les blessures liées à l’utilisation de l’hoverboard. En se limitant à ces informations, la conclusion serait rapide l’on recommanderait tout simplement aux enfants d’arrêter de faire du trampoline et de l’hoverboad, ou aux parents de leur en offrir. Pourtant, pour l’hoverboard notamment, le problème est plus complexe comme on vous l’explique ci-dessous.

Un hoverboard à tout prix

Du fait du phénomène hoverboard, de nombreux parents ou grand-parents ont cédé à la demande de leur enfant en lui offrant pour son anniversaire ou pour Noël. Il est toutefois à noter que le coût d’un gyropode d’entrée de gamme, pour ne pas dire bas de gamme, se situe souvent aux alentours de 150€. Une somme importante pour de nombreux ménages. Mais souvenez-vous que l’hoverboard embarque des technologies de pointe et une palette d’équipements électroniques : carte mère, capteur gyroscopique, moteurs, batterie… Or sans surprise, en optant pour un modèle d’hoverboard bas de gamme, on se retrouve avec des pièces bas de gamme qui peuvent être responsable de panne et d’accidents. En effet, les capteurs et moteurs gyroscopiques assurent l’équilibre et la stabilité de l’appareil, et donc de son utilisateur. Des éléments bas de gamme pourraient donc engendrer des chutes et des blessures. De même, on dénombre de nombreuses surchauffes de batterie ayant entraîner la combustion de l’appareil. Ce ne sont là que quelques exemples, mais ils témoignent de l’importance de choisir un modèle de qualité, et pour cela d’y mettre le prix plutôt. Prévoyez plutôt un budget d’au-moins 250€, vous éviterez ainsi de nombreux désagrément.

Un problème de concentration

Style tendance, connexion Bluetooth avec le smartphone pour écouter de la musique… Comme nous le disions plus haut, tout est fait pour séduire le jeune public, des utilisateurs que l’on connaît souvent distrait car se voulant multitâche. Parce que c’est le corps et les pieds qui seuls permettent de conduire l’hoverboard, la tentation est grande de faire tout autre chose lorsque l’on a les deux pieds rivés sur son gyropode : écouter de la musique, jouer, envoyer des messages… Et de fait, il n’est pas rare de croiser des adolescents sur leur hoverboard alors que ceux-ci ne sont absolument pas concentrés sur leur conduite et sur le monde qui les entoure. Le danger de l’hoverboard provient donc le plus souvent de son utilisateur et de la façon dont il utilise sont appareil. Trop distraits, ils risquent de percuter des passants ou d’autres véhicules et donc d’occasionner ou de subir des blessures.

Protection, prévention et sélection de l’hoverboard

Certes l’hoverboard n’est pas un jouet comme les autres. Nous le qualifions d’ailleurs plutôt de moyen de transport ce qui en dit long. Certes tout utilisateur n’est pas à l’abri d’une blessure. Mais c’est aussi le cas pour le vélo sans qu’on le qualifie de dangereux au point d’en parler dans la presse. Il faut comprendre que c’est le phénomène hoverboard qui créé cette réponse.

Ainsi, pas plus dangereux qu’une trottinette ou qu’un vélo, il convient toutefois de prévenir tout risque de blessure en accentuant les 3 points suivants : la protection, la prévention et la sélection de l’hoverboard. La protection tout d’abord : comme sur skateboard, n’hésitez pas à protéger les enfants et adolescents lorsqu’ils utilisent leur hoverboard. Casque et même genouillère et protection des poignets sont la meilleure protection. Prévention ensuite : prenez le temps d’expliquer et de répéter les consignes d’utilisations de l’hoverboard, de présenter les risques et d’établir des règles. Enfin, la sélection de l’hoverboard : ne tombez pas dans la facilité en offrant ou un laissant un ado s’offrir un gyropode bas de gamme. Si le budget est trop élevé, différez l’achat. Sinon, soyez attentif à choisir un modèle de qualité, équipé de composants reconnus (comme une batterie Samsung ou Lg par exemple) qui limiteront fortement les risques de disfonctionnement de l’appareil et de fait les risques blessures qui en découlent. Pour conclure, sachez que l’hoverboard reste un moyen de transport vraiment fun. Enfant, ados, jeunes adultes et même au-delà, en suivant les quelques conseils ci-dessus, vous pourrez profiter pleinement de promenades, voire même de trajet jusqu’au travail de façon drôle et pratique.